nos missions
3 DOMAINES
LA PROTECTION DE L’ENFANCE
En répondant à une mission de délégation de service public, l’ANEF Loire intervient auprès des mineurs et de leurs familles au titre de l’enfance en danger ou en risque de l’être.
Les interventions se réalisent dans un cadre judiciaire ou administratif. Celui-ci est basé sur différents textes de lois fondateurs / rénovant l’Action Sociale et Médico-Sociale et la Protection de l’Enfance :
- Articles 375 et suivants du Code Civil
- Article 221 et suivants du Code de l’Action Sociale et des Familles
- loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’Action Sociale et Médico-Sociale
- loi n°2007-293 du 5 mars 2007 réformant la Protection de l’Enfance
- loi n°2016-297 du 14 mars 2016 relative à la Protection de l’Enfance
Différents services et dispositifs mettent en œuvre, à travers des mesures éducatives (AEMO / AED / MOS) ainsi que des lieux d’accueils, les décisions du Juge des Enfants ou de l’Inspecteur Enfance.
LES MESURES ÉDUCATIVES DITES EN MILIEU OUVERT
JUDICIAIRES :
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- AEMO : Assistance Éducative en Milieu Ouvert
- AEMO-AP : Assistance Éducative en Milieu Ouvert avec Alternative au Placement
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ADMINISTRATIVES :
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- AED : Aide Éducative à Domicile
- AED-AS : Aide Éducative à Domicile avec Alternative au Signalement
- MOS : Mesure d’Observation et de Soutien
- CONTRAT JEUNE MAJEUR
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LES MESURES DE PLACEMENT
JUDICIAIRES :
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- Placement direct (en foyer, en MECS, assistant familial) ou avec maintien en famille (placement externalisé, placement à un tiers)
- Placement à l’Aide Sociale à l’Enfance
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ADMINISTRATIVES :
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- Accueil provisoire : en institution, en famille d’accueil, au Centre parental (dispositif suspendu depuis 08/2019), aux Unités Jeune Majeur
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L’INCLUSION SOCIALE
Il s’agit d’accompagner des personnes fragilisées ou en risque d’exclusion par le biais d’un service dédié au logement et à l’hébergement.
a pour but l’insertion sociale de personnes adultes ou / et de familles, avec en point d’appui principal et en visée la question du logement.
Que l’on soit dans un cadre d’hébergement ou dans un accompagnement spécifique lié au logement, le logement est considéré à la fois comme un moyen de l’inclusion sociale et comme un objectif à atteindre, adapté aux souhaits et aux capacités des personnes.
Le support du logement permet aussi de travailler des questions plus larges, comme celles du lien social, de l’accès aux droits, de la santé…
- Le CHRS : accompagnement en hébergement d’adultes ou de familles nécessitant une prise en charge globale. Cet hébergement se fait au sein de logements autonomes situés à St-Étienne, Firminy et St-Chamond.
- Le dispositif AJILE : accueil en hébergement de jeunes de 18 à 25 ans, ayant un projet d’insertion professionnelle.
- Prévention des expulsions locatives, dans le cadre de la Maîtrise d’Œuvre Urbaine et Sociale.
- Accès au logement autonome, dans le cadre de l’ASLL ou de l’AVDL, pour les personnes sortantes de structures d’hébergement, et également au travers d’un dispositif de Sous-Location (l’ILO).
- Aide pour le maintien dans le logement autonome, dans le cadre de l’ASLL.
LA PRÉVENTION SPÉCIALISÉE
Il s’agit d’accompagner un public de jeunes, individuellement ou en groupe, âgé de 12 à 25 ans, fragilisé, en risque d’exclusion et/ou de marginalisation.
Prévenir la marginalisation et l’inadaptation sociale des jeunes et des familles en mettant en place des outils de socialisation. Cette démarche prend la forme d’entretiens ou de partages d’expériences de vie collective. Ces actions ont pour but de leur faire prendre conscience qu’ils peuvent devenir les acteurs de leur propre réadaptation.
Promouvoir et accompagner individuellement ou collectivement des personnes dans leurs démarches d’insertion sociale et/ou professionnelle, là où les conditions de vie et l’absence de perspectives d’insertion portent atteinte aux capacités des jeunes à construire leur avenir.
Apporter des réponses éducatives dans les espaces de vie, là où les enfants et les adolescents sont confrontés à des risques de marginalisation.
Aller vers… L’éducateur doit faire la démarche d’aller chercher le jeune dans son environnement géographique, social ou culturel. Il met sur pied des actions éducatives permettant au jeune et à l’éducateur de se rencontrer pour tisser une relation de confiance, et ce dans le respect de chaque individu.
Accompagner les familles des jeunes dans leur fonction parentale.
Contribuer à la protection de l’enfance, à la prévention de la délinquance, à la médiation, à la cohésion sociale.
L’arrêté du 4 juillet 1972 définit les 4 grands principes de la Prévention spécialisée :
Absence de mandat :
Il n’y a pas de personne désignée nominativement, c’est une territoire, un milieu avec ses habitants qui est l’objet de l’intervention. Cette locution « absence de mandat» exprime très fortement le décalage avec une approche judiciaire ou administrative. Absence de mandat nominatif ne veut pas pour autant dire absence de commande sociale, ni de de repérage dans le temps et l’espace.
Libre adhésion :
« Dans un milieu où les phénomènes d’inadaptation sociale sont particulièrement développés (…) mener une action éducative tendant à faciliter une meilleure insertion sociale des jeunes par des moyens spécifiques supposant, notamment la libre adhésion (…). » Cette libre adhésion permet l’émergence d’une relation librement consentie.
De par sa fonction, l’éducateur va vers les jeunes et les rencontre dans le milieu ordinaire.
La relation implique des notions de temps et de confiance incontournables pour la mise en place de tout travail éducatif. L’éducateur doit tenir compte de deux facteurs. D’une part, il est choisi par le jeune… Cela est très important et le travailleur social doit toujours le garder à l’esprit. D’autre part, cette relation l’oblige à accompagner l’enfant, l’adolescent ou le jeune adulte tant que celui-ci en présentera le besoin. La libre adhésion permet l’écoulement d’un laps de temps durant lequel une proposition d’action peut mûrir et être proposée au jeune.
C’est le seul principe que l’on retrouve explicitement désigné dans l’arrêté de 1972. Il exprime la démarche « d’aller vers », d’intervenir dans le milieu naturel de vie des jeunes, de proposer un soutien conditionné au préalable par l’accord et l’adhésion du jeune.
Respect de l’anonymat :
de prévention (…) : conséquence directe des deux autres principes, il s’agit de construire une relation éducative basée d’abord sur la seule relation de confiance qui est garantie par la notion de confidentialité et de l’anonymat.
S’il constitue un des facteurs clé de l’élaboration de la relation d’empathie, il évolue généralement vers une individuation de la prise en charge qui rend alors nécessaire l’identification du jeune pour permettre l’accès aux différents dispositifs de droit commun.
(…) obligation de respecter l’anonymat des jeunes qui fréquentent les clubs et équipes
Principe de la non institutionnalisation des actions :
C’est clairement à la souplesse d’intervention, et à la capacité d’adaptation qu’il est fait référence ici. Ce sont les besoins du milieu, du territoire d’intervention qui doivent être à l’origine des actions menées. L’évolution des problématiques des quartiers provoque une adaptation constante de l’offre éducative de la prévention spécialisée. En d’autres termes la Prévention Spécialisée doit adapter ses actions au milieu de son intervention. Elles ne doivent pas être institutionnalisées ni pérennes. Mais leurs mises en œuvre nécessitent une certaine cohérence entre les besoins repérés et ce qui est proposé. Elles doivent tenir compte des problématiques des jeunes et de leur environnement social.